Brann Fondateur
Nombre de messages : 298 Age : 63 Localisation : sur terre pour l'instant... Date d'inscription : 30/10/2007
| Sujet: Un tête à têtes Ven 21 Aoû - 22:17 | |
| Encore sombre et mouillé ce matin...
Pas assez quand même...
Il va bien falloir que cela craque vraiment, car la terre attend.
Et puis ce serait tellement bien pour les champignons et mes terrines...
Allez je ne m'habille pas tout de suite...
Je vais rester à poil pour faire un brin de causette...
Avec qui ?
Ceux et ceuses qui en auront le coeur...
Je vis presque en autarcie, parce que je ne me contente plus de la médiocrité que le système propose.
J'aime le beau, le vrai et le bon.
Or, lorsque l'on pousse un caddie de supermarché, par exemple, nous n'avons plus le choix, hélas, qu'entre produits insipides et légumes innommables.
Donc je fabrique la majeure partie de ce que je consomme.
De temps à autre, sous le manteau et à guichet fermé, je rétrocède quelques uns de mes produits, histoire de rentrer quelques sous qui me permettent d'acheter ce que je ne fais pas encore : le pain et certains produits de première nécessité.
Le bio est insensé et ne ressemble à rien. Ou alors que l'on m'explique ce que peut être une tomate bio en hiver...
Et bien souvent, ces produits extérieurs viennent de gens qui pratiquent une philosophie tellement éloignée de la mienne et si prés du mercantilisme...
Cette hygiène bien qu'exigeante est le garant d'un bien vivre incomparable. Elle sait gardée cette simplicité qui faisait la force des terroirs.
L'espace temps n'a guère d'interaction sur ce mode de vie et devient bien secondaire, puisque les contraintes sociétaires ne sont plus.
Mon électricité est solaire et je n'ai pas de ligne de téléphone fixe. Mon internet est satellitaire, un souvenir de voyage... Mon eau est essentiellement de récupération et je me chauffe au bois.
Et le confort alors ? Faut arrêter, bande de chochotes ! A force de tout surprotéger, de tout asceptiser et de corrompre notre métabolisme à la fainéantise du confort : On finit par ne plus "savoir" se défendre et à ne plus rien protéger !
La société a ses dépendances et hélas, ses toxicos de la conso...
Bien que fervent défenseur de l'oralité, internet reste une merveilleuse invention. Il me permet d'entretenir une quête intellectuelle qui exige une communication internationale...
Or la culture celte s'en trouve quelque peu enrichie grâce à ce support de communication qui, à n'en pas douter, aurait fait le bonheur de nos druides anciens, puisque les échanges auraient su conserver quelques parts de rêves, de légendes, d'onirisme, d'occulte, de mystérieux, de virtuel...
On affiche souvent la dureté pour masquer le ridicule du tendre, si ridicule il y a ?
Trop souvent sur la défensive, on se préserve en cachant ce qui devient vite une faiblesse... En vivant de cette façon, je n'ai rien à taire, puisque l'homme n'y vient plus...
Je suis consommateur d'arts, également... Je pense être quelque peu créateur aussi...
Par contre, les capitales me lassent et Paris n'existe plus à mes yeux.. Je ne pense plus y mettre les pieds, un jour...
Car avant la fin de l'année, je ne me déplacerai plus qu'à cheval ! Je vois mal Gamin et Kâlin, mes enfants équidés, dans les bouchons du périph'...
Mes gosses J'ai découvert l'espace du "vivre" et je ne me contenterais plus du "survivre" et de son ambiguïté. La vie des cités nécessitent des compromis et des concessions qui ne riment pas avec ma liberté. Du reste, ils sont les boomerangs de cette"survie". Quand tout va, tout va. Quand cela ne va plus, on les reprend en pleine bouche.
La vie des autres, dans ces conditions, ne m'intéresse pas. Il y a tant de souffrances humaines à corriger, que je ne vois pas la nécessité d'en générer plus que supportable, dans le fond.
Donc je ne suis plus complice, par conscience.
Une fleur est si belle quand elle s'épanouit en liberté, loin des pots...
Et puis je préfére avoir la sensation de crever libre, plutôt qu'enchaîner à la misère de vivre...
juju, un bourricot de passage | |
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